vendredi 28 septembre 2007

Fin de l'école le samedi

Pour tous ceux à qui ça posait problème pour les départs en week-end (enfin, ceux qui en ont encore les moyens) ou des raisons religieuses (ben oui, c'est encore un coup des juifs...), le gouvernement français vient d'annoncer la fin de l'école le samedi matin.

Bonne nouvelle? Pas sûr! Au moment ou Sarko (pour qui j'ai voté) pourfend les 35 heures, il envoie un message fort de paresse aux plus jeunes puisqu'il supprime une demi-journée sans remplacer les heures.

Avez-vous essayé de lire, ces dernières années, un manuscrit d'un jeune de 3eme, sortant des écoles publiques (sauf, peut-être les Henri IV, Louis-le-Grand, ou Janson de Sailly, si on peut appeller encore cela des écoles de la République)? Pas une ligne sans au moins 3 fautes d'orthographes, de grammaire et de syntaxe. Le bac devant être "donné" à près de 90% de nos progénitures (oui, j'ai bien dit "donné", on peut même garder d'année en année les matières où on a eu la moyenne...), le gouvernement Sarko-Fillon donne un nouveau signe de nivellement par le bas, initié par Mitterrand qui voulait une France bachelière à tout prix!

D'ailleurs, en faisant dernièrement un exercice de math avec mon fils de 1ere S, je m'apercevait que le niveau était celui de ma 3eme générale.

C'est dommage. Le bac est un diplôme qui devrait avoir une valeur autre qu'honorifique. Ce n'est pas pour rien si, aujourd'hui, nos futures élites, celles qui sont dans les grandes écoles, ne jurent que par un départ inéluctable vers l'étranger. Ce n'est pas que pour des raisons fiscales. C'est parce que leur cerveau se nourrit mieux là-bas.
Ce bac se prépare dès le CP. Et en abaissant encore le niveau du primaire, nous nous préparons à un abaissement du niveau du bac, qui ne vaudra alors encore moins que maintenant, c'est-à-dire plus rien.

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